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Extraction de résine à l'eau glacée : Le Bubble Hash
Voici un petit guide sur la méthode d'extraction de résine de cannabis avec des glaçons et de l'eau glacée. Le matériel : Des sacs d'extraction (au moins un 220 microns et un 25 microns) Un seau de contenance correspondante aux sacs Un outil pour remuer (fouet, cuillère en bois, batteur, peu importe ^^) Essuie-tout Eau froide, glace pilée, glaçons Manucure ou têtes de weed ou les 2 ^^ Réalisation étape par étape 1 - La veille: Mettre la matière végétale au congélateur et préparer de la glace/des glaçons. 2 - Le jour même : Commencer par enfiler le premier sac d'extraction sur le seau, en commençant par la plus petite taille de maille (25 microns normalement), et dans l'ordre de taille ajouter les suivants par dessus si vous utilisez des sacs intermédiaires, pour terminer par le 220 microns. Ici j'utiliserais seulement le 25 et le 220 microns. 3 - Ajouter de la glace (ici je congèle des bouteilles d'eau que je frappe au marteau avant de les couper pour récupérer de la glace pilée), la matière végétale et l'eau très froide. 4 - Nous voila prêts à mélanger tout ça avec l'outil que vous aurez choisi. La durée et votre façon de mélanger influenceront la qualité et la quantité finale de votre hash. Ici j'utilise un batteur électrique qui est bien plus agressif qu'un fouet ou une cuillère en bois. Du coup je ne mélange pas plus de 10 minutes pour éviter de récolter trop de verdure) 5 - On laisse ensuite reposer un petit quart d'heure de façon à laisser un peu décanter, et on soulève gentiment le premier sac contenant la glace et la matière végétale. On laisse bien l'eau s écouler et on peut même essayer d'essorer le sac. 6 - On peut maintenant soulever le sac de 25 microns, celui qui nous intéresse Il faut attendre que toute l eau s'évacue... Ça peut être interminable si vous utilisez des sacs avec de la maille seulement au fond, ça va beaucoup plus vite avec les sacs entièrement en mailles (full mesh) comme les "Pure Extracts". 7 - Une fois l'eau presque complètement évacuée on peut continuer à assécher la résine à l aide d'un essuie-tout par en dessous du sac. 8 - On retourne le sac sur une assiette pour pouvoir le tendre et récupérer la résine à l aide d'une cuillère. 9 - Normalement un tamis de séchage 25 microns est fournit avec les sacs d'extraction. On l'étale sur de l'essuie-tout et on y dépose la résine. Il ne reste plus qu'à l'effriter au maximum et à la laisser sécher quelques jours dans un endroit propre et sans poussière (je recouvre le tamis d'un essuie-tout pour protéger la résine ) 10 - Une fois séché on peut consommer la résine telle-quelle, ou bien la presser, ou la laisser en miette pour un curring en bocal comme on le fait pour de la weed. Variantes Le fresh frozen hash : on utilise de la matière congelée sans séchage préalable, le gout du hash obtenue ressemble plus a l odeur de la plante pendant sa floraison. Il faut mélanger moins longtemps qu'avec de la matière séchée. Le Gumby hash ou méthode à l'arrache Pour ceux qui n'ont pas de sacs, on mélange directement dans le seau, on laisse décanter quelques minutes, on récupère la matière végétale à la surface et on l'essore. On laisse ensuite décanter quelques heures puis on siphonne toute l'eau délicatement. Il ne reste qu'à récupérer le hash dans le fond du seau *************************************************************** Vous avez une question ? Posez la ici Vous avez remarqué une erreur dans le guide ou vous voulez nous proposer de l'améliorer ? Cliquez ici pour informer l'équipe
En savoir plusGuide complet pour cultiver du cannabis en coco
Qu'est-ce que la coco ? Le substrat appelé "coco" et qui utilisé pour la culture du Cannabis est issu des fibres de l’écorce entourant la noix de coco. Ces fibres sont d'abord traitées afin d’être lessivées du sel accumulé en bord de mer, puis transformées afin de devenir la fibre de coco dans laquelle nous cultivons. C'est un substrat dit stérile, ou inerte, qui ne contient ni germe, ni champignon, ni graine ou autres parasites. Il ne contient pas non plus de nutriments comme c'est naturellement le cas pour la terre. La fibre de coco présente de nombreux avantages pour le cannabiculteur que nous allons détailler dans cet article. Ses atouts sont d'abord liés à sa forme puisque la coco est biodégradable, facilement réutilisable, légère, et peut être compressée en briques facilitant ainsi son transport. La coco peut-être utilisée seule ou mélangée à du terreau pour en améliorer les propriétés (drainage, aération des racines, etc....) Comment décompresser une brique de coco ? C'est en immergeant la brique dans l'eau que celle-ci reprend sa forme initiale. Une petite brique comme sur l'image correspond à 11l de substrat. Vous voyez le coté pratique Petite vidéo de démonstration de la décompression d'une brique de 70L de coco (source : Growland) Les avantages de la culture en coco Si la coco séduit de plus en plus de cultivateurs de cannabis c'est parce que ce substrat présente de nombreux avantages ! Il est avant tout connu pour optimiser les rendements. Si le cultivateur est soigneux et qu'il suit correctement sa culture alors la récolte sera à coup sur productive. ÉCONOMIQUE & ÉCOLOGIQUE La fibre de coco coûte peu cher, elle est fabriquée à partir des déchets de la noix de coco et elle est réutilisable. De plus elle requiert l'utilisation de plus petits pots et donc l'utilisation de moins de substrat à chaque culture. FAVORISE UNE CROISSANCE VIGOUREUSE De par sa structure aérée, poreuse, drainante, et sa capacité à le rester dans le temps, elle permet aux plants de Cannabis de développer rapidement un système racinaire sain et dense. Ceci favorisera une croissance plus vigoureuse et permettra ainsi de passer plus rapidement en floraison. C'est également un bon support pour faire des boutures. EXCELLENTE CAPACITÉ DE DRAINAGE Grâce à un niveau élevé d’oxygénation, la coco présente d'excellentes capacités à drainer l'eau. Pour cette raison il est quasiment impossible de sur-arroser. En contrepartie l’évaporation se fait plus rapidement et la coco a tendance à sécher plus vite que la terre, surtout une fois que le système racinaire s'est bien developpé. Elle présente quand même l’avantage de se réhydrater plus vite. MEILLEURE MAÎTRISE DE LA NUTRITION La coco est un substrat neutre qui ne contient pas de nutriment au départ. Les apports nutritifs à la plante sont donc entièrement gérés par le cultivateur. Les testeurs pH et EC permettent de garder le contrôle sur les conditions de nutrition des plants de cannabis et de réagir rapidement en cas d'excès ou de carences. UN SUBSTRAT NEUTRE MAIS VIVANT La coco contient des trichomas naturels qui favorisent la formation et l’évolution des racines. Ils stimulent la vie microbienne et augmentent les défenses naturelles des plantes. DES PETITS POTS POUR DE GROSSES RÉCOLTES En coco il est important de cultiver dans de plus petits contenants. Si on doit faire un comparatif avec la terre alors un pot de 2L en coco équivaut un pot de 7L en terre. PARDONNE PLUS FACILEMENT LES ERREURS Une fois encore le fait que ce substrat soit neutre se révèle un avantage en cas d’excès de nutriments. Si le cultivateur a trop engraissé ses plants et que le substrat s'en trouve chargé en sels alors un arrosage à grande eau avec un peu de produit de rinçage suffira à éliminer les sels. Cela a pour effet "remettre les compteurs à zéro", le substrat étant nettoyé de tous les apports précédents et le cultivateur peut repartir sur des dosages d'engrais PLUS adaptés aux besoins de la plante. PEU SALISSANTE En indoor c'est le genre de détail qui compte ! Si la coco tombe sur le carrelage, même après arrosage, un coup de balais ou d'aspirateur et il n'y parait plus rien ! A contrario de la terre qui peut-être très salissante... La fibre de coco est un bon compromis entre la terre et l'hydro : Comme en terre il est possible de faire évoluer les racines de la plante dans un environnement sain où de nombreux micro-organismes s'épanouissent gaiement pour permettre à la plante de se développer dans les meilleurs conditions. Comme en hydro la maîtrise de la nutrition est plus précise et il est possible d'installer un système semi-hydro avec arrosage automatique. Comment cultiver du Cannabis en coco ? Il est tout à fait possible pour un débutant de démarrer en coco à partir du moment où les bases de la culture du Cannabis sont acquises. Toutefois la culture en coco présente quelques spécificités que nous allons détailler ici. UTILISATION D'ENGRAIS Á CHAQUE ARROSAGE Parce que le substrat ne contient pas de nutriment il est primordial que le cultivateur apporte régulièrement à manger à sa plante via une solution nutritive dosée justement en fonction du stade de développement de la plante. Il conseillé de commencer l'apport engrais dès l’apparition de la première paire de feuilles, ou dès la mise en pot des boutures. Attention toutefois à commencer par de faibles dosages afin de ne pas brûler la plante qui au début de sa vie n'a que peu de matière végétale et racinaire pour consommer les nutriments. De manière générale nous observons que les recommandations de dosages des engrais vendus dans le commerce sont souvent suréstimés. En début de culture il est conseillé de suivre les recommandations basses des fabricants et de couper les apports dès les premiers signes de brûlures. L'IMPORTANCE DU DRAIN EN ARROSAGE DTW (Drain To Waste) Le drain c'est ce qui s'écoule sous le pot lors des arrosages. Un arrosage DTW signifie que le drain sera jeté. C'est le cas lors d'arrosage manuel ou avec un système d'arrosage automatique ouvert (voir plus bas pour plus d'infos) En coco le volume du drain doit représenter 30% du volume d'eau/solution nutritive qui est fourni à la plante, ceci afin d’éviter l'accumulation de sels dans le substrat (ce qui est fréquent en coco). Si le cultivateur apporte 1 litre à boire à la plante alors environ 300ml d'eau doivent ressortir sous le pot. UN RINÇAGE TOUS LES 15 JOURS Comme nous l'avons vu juste au dessus la coco à tendance à favoriser l’agglomération de sels, augmentant ainsi les risques de sur-engraissage à cause d'un substrat trop chargé. Pour éviter cela nous vous recommandons d'arroser tous les 15 jours avec une solution composée uniquement d'eau et d’enzymes. ENGRAIS ORGANIQUES OU MINÉRAUX ? On peut très bien cultiver en coco manuel avec des engrais organiques en suivant les même principes que la culture organique en terre. Toutefois les engrais minéraux, ainsi que l'utilisation de testeur PH et EC, sont un plus pour contrôler la nutrition des plantes. COCO SEULE OU MIXÉE Lorsque le cultivateur choisi de cultiver en coco il est souvent recommandé d'y ajouter de la perlite ou des billes d'argile pour alléger le substrat. Toutefois il est parfaitement possible de cultiver du cannabis dans un substrat composé exclusivement de coco et d’obtenir d'excellents résultats. GARDER LE SUBSTRAT HUMIDE En début de culture, rien ne diffère de la culture en terre. Le cultivateur débute dans un petit pot de 0,75cl et veille à laisser la coco se dessécher avant d'arroser à nouveau, ceci afin de forcer le système racinaire à se développer. Une fois celui-ci correctement développé, on transplante les plantes dans des pots de 2 ou 3L afin de commencer la phase végétative. Á partir de ce moment là il est fortement recommandé de ne pas laisser le substrat trop s’assécher, sachant que la coco s’asséchera plus vite que la terre. CONTRÔLE DU PH ET DE L'EC En cas d'utilisation d'engrais minéraux, bien surveiller les mesures d'EC afin d’éviter l'accumulation de sels qui pourrait être toxiques et nuisibles pour la plante. Si le drain dépasse les mesures d'EC acceptables en fonction du stade de développement de la plante, il faudra rincer immédiatement le substrat avec des enzymes ou une solution de rinçage type Florakleen ou Final Flush, en faisant passer 2 à 3 fois la capacité de rétention en eau de votre pot. (Voir les mesures d'EC en fonction des différents stade du cycle de la vie du Cannabis) Que ce soit pendant toute la culture ou lors d'un rinçage il vous faudra TOUJOURS ajuster le PH de votre solution. En coco il est conseillé de maintenir un PH compris entre 5.5 et 6.3. Vous pourrez en fonction de la phase de développement de vos toutounes, et ce, afin de correspondre au mieux a leurs besoins, faire varier le ph. En croissance on favorisera un ph plutôt de 5,7 plus la floraison avancera plus on tendra vers 6,2. ((Voir les mesures de ph pour une bonne assimilation des nutriments) L'arrosage en coco L'arrosage manuel DTW Présente l'avantage d’être le moins coûteux et de pouvoir adapter le dosage des engrais lors des arrosage en fonction des besoins de chaque plante. En contre partie c'est le plus fastidieux. Il est grandement conseille de rempoter vos plantes dans des pots de 6L avant le passage de floraison, ceci afin de vous offrir un plus grand confort dans votre vie et de ne pas se retrouver bloquer chez soi à cause des arrosages journaliers. Il a été démontré qu'un système arrosage automatique était particulièrement adapté à ce substrat. Un apport nutritif régulier, diffusé pendant quelques minutes plusieurs fois par jours, améliore souvent la production Ce système semi-hydro offre aux racines un accès optimum à l'air et aux nutriments dont elles ont besoin pour produire des buds denses et résineuses. Dans le cas d'une culture automatisée, il n'est pas nécessaire de rempoter après le passage en pot de 2 ou 3l. Vous pourrez constater une plus grande vigueur dans le développement de vos plantes dans les 2 heures qui suivent chaque arrosage qui s’estompera progressivement jusqu'au prochain. Pour l'arrosage automatique 2 choix s'offrent à vous : En circuit ouvert DTW L'arrosage se fait automatiquement via des goutteurs de 2L/h environs et par petits cycles de quelques minutes. Là encore le cultivateur surveilla régulièrement ces cycles d'arrosage afin de s'assurer d'avoir un drain de 30% à chaque arrosage. Plus la plante sera avancée dans son cycle de vie plus on pourra augmenter le nombre d'arrosages dans la journée. Connu comment étant le système le mieux adapté à la culture du cannabis en coco, c'est pourtant celui que l'on recommandera le moins car c'est le plus coûteux, le plus contraignant et le moins écologique. Installation plus coûteuse que l'arrosage manuel car il demande l'acquisition de plus de matériel. Plus gourmand que l'arrosage manuel en eau et en engrais qui finissent à l’égout. Ceci engendre notamment un gaspillage non négligeable d’engrais dont une partie sera ensuite relâchés dans la nature... Plus contraignant que le circuit fermé, car à moins d'avoir une très grande cuve pour une petite culture, le cultivateur sera obligé de remplir régulièrement sa cuve et ne pourra pas s'absenter trop longtemps entre les cycles, au risque de la voir se vider totalement. En circuit fermé A l'inverse d'un système DTW, un circuit fermé fait retomber la solution nutritive dans le bac afin d’être réutilisée par les pompes pour arroser. Pendant longtemps il a été pensé que l'on ne pouvait pas cultiver la coco de cette façon et pourtant de plus en plus de gens le font avec succès. Il faut dire que la cannabiculture est un domaine encore récent mais grâce à une plus grande tolérance dans des pays comme l’Espagne ou les Etats-Unis, nous commençons enfin à avoir de vraies études sur le cannabis et beaucoup d’idées reçues s'en trouvent bousculées. Il faut quasiment le même matériel qu'un circuit ouvert DTW hormis les gicleurs et un bac en moins, il est aussi moins coûteux du fait que la solution n'est pas jetée mais réutilisée on ne gaspille donc pas d'eau ou d'engrais. Voila vous êtes enfin prêt à vous essayer à la culture en coco Guide réalisé avec la contribution de Bibi88 *************** Vous avez une question ? Posez la ici Vous avez remarqué une erreur dans le guide ou vous voulez nous proposer de l'améliorer ? Cliquez ici pour informer l'équipe
En savoir plusComment cultiver une variété automatique/autofloraison
Horrifié du traitement que l’on réserve parfois aux plants de Cannabis automatiques, aussi appelés autofloraisons ou autoflo, voici quelques conseils qui pourront vous être utiles pour avoir de belles plantes et donc une bonne récolte. Une autoflo, c’est quoi ? C’est un croisement d'une variété de Cannabis traditionnelle avec la Ruderalis, une plante sauvage d’Europe du Nord-Est et qui a l’avantage de fleurir sans tenir compte du cycle de lumière, ni des conditions externes de culture. Ce type de plante fleurit automatiquement après 2 à 5 semaines de croissance. Toutefois la Ruderalis ne contient pas de THC, le cannabinoïde à l'origine des effets psychoactifs du Cannabis. Pour cette raison les breedeurs (producteurs de graine) qui développent des variétés auto-floraison réalisent des croisements de plantes Ruderalis avec des variétés "traditionnelles" (Indica, Sativa) pour travailler sur le gout et le taux de THC. Les avantages/inconvénients d’une autoflo ! Les avantages : Je sais @Bibi88, je mérite un coup de fouet ! Une récolte plus rapide en extérieur car les autoflos vont fleurir automatiquement au bout de 2 à 5 semaines. La floraison ne tient pas compte des changements de cycle lumineux. Du fait de sa taille finale (moins d’un mètre), c’est la plante parfaite pour les balcons ou pour être camouflée dans un jardin. Simple à cultiver, surtout avec des engrais prévus spécialement pour les autofloraisons. Les inconvénients : La production : Ne vous attendez pas à des merveilles, si vous arrivez à faire la moitié du rendement prévu par le breeder, vous pouvez être heureux. Le gout : Malgré des années de travail, le niveau n'est pas encore équivalent aux variétés "originales" (par exemple White Widow vs Auto White Widow) Pas de possibilité de faire des boutures pour conserver la génétique et faire un pied-mère. Il est nécessaire de racheter des graines pour chaque nouvelle culture. Les auto-floraisons sont souvent le sujet de débats animés où les pour et les contre s'opposent. Dans la colonne des "Contre" de nombreux growers vous diront que pour apprendre à faire de belles récoltes de Cannabis il est plus facile de bouturer une plante pour la re-travailler sur la culture suivante afin d'arriver à en tirer son meilleur potentiel et parfaire ses connaissances. Dans tous les cas si vos choisissez de démarrer la culture du Cannabis avec une variété auto-floraison vous n'apprendrez qu'une partie des bases de la culture. Quand planter une autoflo ? Bien que la floraison ne dépende pas du cycle lumineux, il est conseillé de planter un mois avant l’été pour que la plante profite des longues journées. Donc deuxième quinzaine de Mai, c’est parfait. Commencer la plantation en intérieur si vous êtes dans une zone géographique où il peut encore faire froid. Comment planter une autoflo ? Là, on rentre dans le cœur du sujet. C’est à ce stade que l’on peut voir le plus d’erreur de la part de nombreux cultivateurs. La terre : STOP au terreau de jardinerie pour légumes, plantes vertes ou autres. Prenez un terreau adapté à la culture du cannabis que vous trouverez dans un Growshop. Un mauvais terreau, c’est l’assurance d’une plante qui ne se développera pas correctement et dont le rendement sera moindre.. Le choix du pot : STOP au rempotage. Une autoflo se plante directement dans son pot définitif. Pourquoi me direz-vous ? Ayant une croissance limitée, c'est en plantant directement votre plante dans un grand pot que vous favoriserez sa croissance et sa robustesse. Le gène de l’autofloraison peut être déclenché par différents facteurs. Celui de la taille du pot, donc du volume de terre disponible est primordial. Dès que la racine principale touchera le fond du pot la plante passera en floraison. Plus vous laisserez de temps aux racines d’atteindre la limite de votre pot, plus elle pourra grandir et se développer avant de passer en floraison. On conseille de planter les autoflo, dans des pots de 15 litres au minimum pour obtenir une production optimale. L’arrosage : On n’arrose pas tous les jours, même un petit peu. Attendre que la terre s’assèche complètement sur 5cm de profondeur avant d’arroser de nouveau. Sauf durant les 10 premiers jours où vous arroserez tous les jours pour maintenir le terreau humide. Evitez de laisser votre plante avoir soif, ce stress pourrait automatiquement la faire passer en floraison. Les engrais : Tout va dépendre du terreau que vous utiliserez. Mais rares sont les terreaux enrichit pour une culture complète, et surtout ceux-ci sont généralement trop riche pour les jeunes plants. Je vous conseille de prendre un terreau léger (lightmix) et d’amender le long de votre culture. Il existe aujourd’hui des gammes développées exprès pour la culture des autoflo, dans certains cas une seule bouteille peut être suffisant pour toute la culture. En fouillant dans les différents guides et JDC, vous pourrez trouver des engrais maison simple à réaliser si vous ne souhaitez pas investir dans une gamme d’engrais. L’utilisation d’engrais de croissance, puis de floraison vont vous permettre d’optimiser votre plante dans son développement, donc sa production. Et un petit booster de floraison est un plus. Si vous utilisez des engrais ou boosters, n’oubliez de passer la plante en rinçage 15 jours avant la date de récolte estimée. Une dernière chose avant de clôturer ce guide. Les autoflos, c’est fait pour être cultivée en extérieur, voir sous serre. C’est une aberration pour nombre d’entre nous de le faire dans une box en indoor. Autant cultiver une Fem à courte floraison (voir du coté des Indicas pour cela ) vous y gagnerez en gout, et largement en rendement, pour un peu de travail supplémentaire. Si malgré tout, vous faites le choix de faire de l'autoflo en indoor, mettez votre programmateur sur 20/4 pour optimiser le développement de votre plante. Vous débutez en culture du Cannabis ? Consultez nos guides dans le Pack du Débutant Ce guide a été réalisé avec la collaboration de Malkout et bibi88 ********************** Vous avez une question ? Posez la ici Vous avez remarqué une erreur dans le guide ou vous voulez nous proposer de l'améliorer ? Cliquez ici pour informer l'équipe
En savoir plusGuide de culture du Cannabis : de la graine à la récolte
I - L'ESPACE DE CULTURE Pour commencer votre culture de cannabis la première étape consiste à déterminer votre espace de culture. Pour une culture en intérieur vous aurez besoin d'un placard équipé (le matériel de base pour la culture indoor) et si vous choisissez de cultiver en extérieur, vous aurez besoin de choisir le bon spot (choisir son spot). En intérieur un espace de culture propre est primordial ainsi que l'espace autour de celui ci, il est donc nécessaire de toujours nettoyer et désinfecter chaque outils ou autre avant de les utiliser pour la culture,il est conseillé de toujours prendre une douche et de se changer en rentrant avant d aller voir nos plantes car c'est comme cela que l'on est susceptible de ramener des parasites du genre araignées rouge, thrips et autres nuisibles, ils sont souvent véhiculés par nos cheveux, vêtements ainsi que sur du matériel et des conteneurs mal nettoyés. Pensez à utiliser des produits de prévention pendant la croissance et le stretch du genre huile de Neems ou produits systémiques car il est plus facile de prévenir que de guérir, surtout en pleine flo. Pensez à toujours bien nettoyer après chacun de vos passages les feuilles mortes en les jetant directement à la poubelle etc ... vous l'aurez donc compris la propreté est l'un des secrets d une culture saine et facile. II - GERMINATION ET/OU BOUTURAGE Pour démarrer votre culture 2 options sont possibles : Vous avez des graines : vous les avez achetées ou quelqu'un vous les a données, dans tous les cas assurez vous de posséder des graines de qualité. Évitez à tous prix les graines trouvées dans un pochon d'herbe, ces graines tournent généralement hermaphrodites. Vous avez récupéré des boutures d'un ami. Si vous partez de graines, faites les germer (comment faire germer) puis transplantez-les dans des Root Riots ou tout autre contenant type petit pot, godet, etc... Si vous démarrez avec des boutures transplantez-les directement dans des Root Riots. Pastille de tourbe Disposez les pastilles de tourbe dans une mini-serre afin de conserver une humidité maximum et maintenir le tout à 25°C. Les plantes à ce stade n'ont besoin que de chaleur et d'une hygrométrie élevée. Au bout de quelques jours la graine perce la terre et s'ouvre, laissant apparaitre les cotylédons qui ne sont pas la première paire de feuilles mais plutôt le "placenta" dans lequel la plante va puiser afin d'évoluer. Ils jaunissent souvent au moment où la plante peut commencer à puiser elle-même ses nutriments grâce à son réseau racinaire. Au moment où la graine perce la terre vous pouvez placer le pot sous une lumière douce, du type MG ou CFL, et appliquer un cycle de 18h de lumière et 6h de noir. Jeune pousse prête à passer sous lampe Une fois que les racines transpercent les pastilles de tourbe ou la laine de roche il est temps de transplanter les semis dans leur premier pot, l’idéal est de prendre un pot de 0,5 L. Ou si vous décidez de partir en hydro vous pouvez les mettre dans leur pot final (les bases de l hydro). Pour des jeunes plantes issues de graines, privilégiez un terreau léger en nutriments tel que le Light-Mix. Pour des jeunes boutures bien enracinées vous pouvez partir sur du terreau déjà engraissé tel que du All-Mix. Bouture prête à être rempotée - Photo Yannos III - LA PHASE DE CROISSANCE En croissance on tend à partir d'une humidité de 90% pour les graines et boutures puis à baisser progressivement jusqu'à 50 à 60% en fin de croissance. Les températures optimum sont situées entre 20 et 24°. Personnellement je privilégie 25° pour le bouturage et la germination, puis j'essaie de rester proche des 24° pendant la croissance. Jeune semis avec une paire de feuille ouverte et juste en dessous les "feuilles rondes ", les cotylédons Il est conseillé d'installer un ventilateur qui soufflera assez fort indirectement sur les plantes pour les faire "danser" dans le but de les renforcer en vue de supporter le poids des futures têtes. Le ventilateur permet aussi de bien brasser l'air à l'intérieur du placard et permet donc un meilleur renouvellement d'air couplé avec l'extracteur. Pour les arrosages en terre il vaut mieux arroser une bonne fois et attendre 2/3 jours afin que la terre s'assèche bien, plutôt que d'arroser peu et tous les jours. Une bonne gestion de la taille des pots limite la possibilité d'un sur-arrosage. Vous devez rempoter dés que le besoin s'en fait sentir (quand et pourquoi rempoter ?). En terre : Toujours attendre que la troisième paire de feuilles soit bien sortie avant de commencer l'engraissage au risque de brûler les plantes. Avant ce stade seul un booster racinaire peut éventuellement venir compléter l'arrosage. Selon la technique de culture prévue, SCROG SOG HYDRO etc..., le passage au cycle de lumière 12h/12h se fera plus ou moins tôt. Par exemple si vous partez de graines il est toujours mieux d'attendre que les plantes aient atteint leur maturité sexuelle afin de tirer le meilleur potentiel de vos plantes. Ceci se verra à l'apparition de petits pistils blanc ou de petites "bananes" sur le tronc. Plante femelle ayant atteint sa maturité sexuelle en croissance III - LA PHASE DE FLORAISON Au moment où vous le jugerez le plus opportun vous passerez sur un cycle de 12h de lumière afin d'enclencher le processus de floraison qui va se dérouler en quatre phases. On s'efforcera de faire descendre le taux d'humidité tout au long de la floraison, de 60% en début de stretch pour finir sur environ 30% en fin de floraison. Les température se situent entre 20° et 24°C. IL FAUT GARDER EN TÊTE QU'EN FLORAISON UNE JOURNÉE DE PERDUE NE SE RATTRAPE PAS ET DONC AURA UN EFFET PLUS OU MOINS CONSIDÉRABLE SUR LE PRODUIT FINAL. A savoir : Les temps de floraison indiqués par les breedeurs ne tiennent jamais compte du stretch et leur compteur débute lorsque l'induction florale est bien entamée. Ainsi pour estimer la période à laquelle vous pourrez récolter, en comptant à partir du passage en 12/12, vous devrez prendre la durée fournie par le breedeur et y ajouter 15 jours. Première étape : le stretch et le déclenchement de l'induction florale L'induction florale est le phénomène botanique qui fait qu'un bourgeon à feuilles évolue en bouton à fleur sous l’action d’éléments extérieurs, comme le fait de changer le temps de lumière et donc de rallonger le temps de nuit dans notre cas (car les plantes se repèrent non pas grâce au temps de lumière mais au temps de nuit afin de savoir à quelle période elle se situe ). La période de stretch est la plus cruciale pour plusieurs raisons : C'est la période où l'on va prélever sur chaque plante des boutures afin de pouvoir faire un pied mère avec le phéno que l'on souhaitera conserver après la récolte. Il faut garder en tête que la culture c'est comme jouer au loto il faudra des fois lancer plusieurs dizaines de graines d'une même variété pour tomber sur le phénotype qui nous correspond au mieux, c 'est pour cela qu'il est important de pouvoir prélever une bouture sur chaque plante afin de pouvoir la conserver si on tombe sur THE PHENO OF THE YEAR !!! (il est donc nécessaire d'avoir un petit placard de croissance/bouturage/pied-mère) Si la culture a démarré à partir de graines régulières, c'est pendant cette période que le sexe des plantes va se déclarer (Déterminer le sexe d'un plant de cannabis). C'est malheureux à dire mais avec des graines régulières se sont souvent les mâles qui en croissance donnent les plus belles plantes. Je préfère vous le dire de suite afin de vous préparer à cette tragédie . C'est la phase qu'on appelle plus communément le stretch et pendant laquelle la plante va connaître une croissance accélérée et prendre d'une à plusieurs fois sa taille. Cela dépendra de la variété ainsi que du temps de stretch de celle-ci qui peut durer 2 semaines en moyenne pour les plantes Indica à plusieurs semaines pour les plantes Sativa. il est bon de le prendre en compte afin d'optimiser au mieux l'espace de culture . Lors du stretch la taille des plants de Cannabis peut être multipliée par 2, 3, 4 ou plus. Ici un plant d'Arjan's Straweberry Haze (dominance Sativa) - Photo Luzshine Il est fortement conseillé de pincer les sommités de la plante afin de limiter le stretch et ainsi conserver une canopée homogène, surtout en cas de culture de multi-variétés. La fin de l'induction florale intervient de 3 à 4 semaines après la mise en 12/12. A ce moment les mâles ont été retirés, il ne vous reste plus que des femelles à première vu.......... Car une femelle peut cacher un hermaphrodite et de ce fait je vous conseille de toujours bien surveiller vos plantes jusqu'au moment du cut afin de ne pas vous faire avoir par une banane infiltrée. A la fin de l'induction florale les "fruits" font la taille d'un ongle de petit doigt à peu près. C'est le moment de baisser l'apport d'azote et d'ajouter du PK13/14 dans la solution nutritive. Deuxième étape : la "pistilisation" Période pendant laquelle nous allons apporter un supplément de PK13/14 aux plantes en complément des engrais de floraison. Ceci afin de les aider à développer de grosses fleurs odorantes . Il n'y a pas grand chose à faire à part apporter les bons nutriments. Troisième étape : le boom floral Période pendant laquelle les têtes vont se densifier et laisser apparaître de bons gros calices de derrière les fagots comme on les aime Les buds vont grossir et se couvrir de résine. C'est aussi vers la fin de cette période que nous allons commencer à regarder les trichomes afin de lancer le rinçage comme indiqué sur le guide déterminer le meilleur moment pour récolter. Quatrième étape : la maturation et le rinçage Pendant les derniers jours du cycle de vie du Cannabis les fleurs continuent de se densifier, les cannabinoïdes (THC, CBD etc...) mûrissent au cœur de la résine et développent les effets psychoactifs et/ou thérapeutiques recherchés. L’impatience est une erreur commune aux débutants qui ont souvent tendance à couper trop tôt et donc à consommer une herbe aux effets très faibles et encore pleine d'engrais C'est aussi l'heure du rinçage. Rincer le substrat va obliger les plantes à puiser les nutriments dans leur propres réserves, c'est à dire les feuilles. Cela va enclencher la sénescence qui correspond à la dégradation de la chlorophylle et à la transformation (translocation) des sucres au maximum. Le rinçage est l'une des étapes les plus cruciales de la culture pour obtenir une herbe de qualité et au parfum puissant. Elle est souvent négligée par les cultivateurs pourtant une plante coupée trop tôt avec des feuilles vertes foncées n'aura pas commencer sa sénescence et donc son rinçage. Beaucoup de cultivateurs pensent a tort qu il suffit d'arroser à l'eau pour rincer un substrat alors que c est de loin la méthode la plus longue et la moins efficace. Pour bien rincer : Acheter une bouteille de Final Flush, Flora Kleen ou tout autre produit de rinçage. Ne confondez surtout pas avec le RIPPEN qui est un ENGRAIS DE FORÇAGE de fin de floraison du au souffre qu'il contient. Ajouter le produit de rinçage à l'eau pour les 2 ou 3 premiers arrosages. Le Final Flush va avoir pour effet de dissoudre les sels minéraux qui se sont accumulés dans le substrat. Arrosez copieusement à chaque fois afin d'avoir un bon écoulement de l'autre coté des pots (plus communément appelé le drain). Cette étape s’appelle "le rinçage" car l'eau va lessiver le substrat de tous les restes de nutriments qu'il contient. Cela forcera la plante à puiser dans ses propres réserves. Après 2 ou 3 arrosages avec le produit de rinçage poursuivez les arrosages à l'eau claire jusqu'à la récolte. 15 jours à 3 semaines sont nécessaires pour rincer correctement les plants de Cannabis. Belles sénescences avancées - photo Yannos V - Le cut Et voila, Il ne vous reste plus qu'à cuter votre récolte et à repartir sur une nouvelle session avec de nouvelles graines ou partir de bouture que vous prélevez sur votre pied mère que vous aurez fait pendant la floraison de vos plantes bien évidement . Liens utiles après récolte : Déterminer le meilleur moment pour récolter, comment faire sécher, le curing Gardez en tête qu'une culture qui ne connaît pas de facteur limitant est la clé d une bonne récolte ! C'est à dire avoir la puissance de lampe correspondant à la surface de culture, rempoter au bon moment, faire les bons apports nutritionnels, etc... ********************************************************** Vous avez une question ? Posez la ici Vous avez remarqué une erreur dans le guide ou vous voulez nous proposer de l'améliorer ? Cliquez ici pour informer l'équipe
En savoir plusLa check-list du débutant pour cultiver du Cannabis en intérieur
Ça y est ! Vous avez décidé de vous lancer dans la culture du Cannabis en intérieur et la première étape est de vous équiper . Réfléchir à la conception d'un placard est un casse-tête : Quelle lampe ? Quel mode de culture ? Quelle variété ? Quel aménagement ? Tant de questions et la réponse est toujours la même : ça dépend car tous ces éléments interagissent entre eux. !! Pour vous aider à y voir plus clair cannabis-culture.ch a réalisé la check-list des futurs cannabiculteurs ! Histoire de ne rien oublier et de démarrer dans les meilleures conditions Pour cultiver du Cannabis en Intérieur vous devrez vous équipez pour : L'espace de culture Le traitement de l air L'éclairage Le choix du type de support La nutrition Divers accessoires L'ESPACE DE CULTURE L'espace disponible est la pierre angulaire de votre futur placard. D'une part car c'est souvent le paramètre qu'on ne peut pas faire varier, et d'autre part parce que c'est de ça que va dépendre le type de lampe ou d'installation que vous pourrez mettre en place. Pour cela deux possibilités s'offrent à vous : La box ou le placard "home-made" : Par exemple à partir d'un vieux meuble dont vous ne vous servez plus, ou en le fabricant sur mesure de A à Z La box : Prête à l'emploi, achetée en growshop Les deux choix ont des avantages et inconvénients Nous n'aborderons pas la création d'une pièce de culture car il est peu probable qu'un nouveau grower qui cultive pour sa consommation personnelle se lance dans un tel projet. De plus les paramètres ne sont pas gérés de la même manière dans une pièce et dans une box or, dans cette article, nous aborderons les besoins dans le cade d'une culture de débutant. Astuce : Si vous choisissiez de fabriquer vous-même votre espace de culture l'achat de mylard sera un plus pour la réflexion de la lumière. LE TRAITEMENT DE L'AIR Extracteur : Le renouvellement de l'air est un élément primordial lors de la culture du cannabis, pourtant il est souvent négligé. Dès le début de leur cycle de vie les plantes transpirent et respirent. Elles consomment de l'oxygène la nuit et du CO2 le jour, c'est pourquoi il est important de bien renouveler l'air grâce à un extracteur adapté de type OVNI. Le choix de l'extracteur se fait souvent par rapport à la puissance de lampe sur la base de 1W=1M3/h. Ainsi pour une lampe HPS de 250W la capacité de l'extracteur sera de 250 voir 300M3/h. Attention à ne pas confondre les extracteurs type OVNI avec les extracteurs de gaines. Ces derniers ne sont pas adaptés pour assurer un bon renouvellement de l'air dans les espaces de culture. L'extracteur a aussi pour rôle de permettre le contrôle du climat à savoir les températures et l'hygrométrie. Il est toujours mieux d extraire l'air de la box en dehors de la pièce qui l'accueille afin d éviter de ré-intracter de l air vicié dans celle-ci . L extracteur doit toujours être plus puissant que l'intracteur en cas d intraction active afin de conserver la box sous dépressurisation pour une gestion optimal du renouvellement de l'air et du traitement des odeurs !! Ventilateur(s) : Un bon brassage de l'air est essentiel afin de renouveler l'air dans toute la box et d'éviter les poches d'air vicié. De plus les courants d'air provoqués par les ventilateurs reproduisent les effets du vent qui agit naturellement sur la fortification des plantes en extérieur. Pour cela un ou plusieurs ventilateurs seront nécessaires. Le petit ventilateur à pince 15W ne suffit pas à lui seul et l'installation devra compter un moins 1 ventilateur puissant type Honeywell 900E Filtre à charbon : Indispensable pour assurer le contrôle des odeurs. Le choix du filtre à charbon dépend de la puissance de l'extracteur. La capacité du filtre à charbon devra toujours être supérieure à celle de l'extracteur. Par exemple pour une extraction de 400M3/h, la capacité du filtre à charbon sera de 450M3/h minimum. Intraction : l'intraction d'air permet l'apport d'un air propre charger en O2 et CO2 nécessaire au bon développement de nos toutounes couplé a l' extracteur , elle peut être passive par les grilles prévus en bas des box vendues en growshop, il suffit juste de relever les caches qui sont devant, en général , en faisant attention de ne pas avoir de pollution lumineuse extérieur pouvant rentrer par celle-ci pendant la phase de nuit des toutounes, vous pouvez cacher la grille d'intraction par un carton posé tout simplement devant ou autre, en cas de fabrication d un placard home made veillez a placer l'intraction le plus en bas possible de celui-ci, si vous le pouvez placez en une des deux coté, sinon installez l'intraction à l'opposé du trou de l extraction. Pensez a bien vérifier la aussi qu'il n y ait aucune pollution lumineuse. Ou elle peut être active c'est a dire avec un extracteur mais utilisé cette fois ci dans le sens inverse afin d' amener l'air dans le placard de manière active il est bon de le coupler a une petit intra passive afin de ne pas faire forcer l 'extracteur qui sera de puissance plus élevé que l'intracteur pour les raisons évoquées plus haut . L’ÉCLAIRAGE La culture du cannabis en intérieur requiert des types d'éclairages particuliers et toutes les lampes en ventes dans le commerce ne correspondent pas à notre hobby. Oubliez donc les incandescentes ou les halogènes, ce serait une perte d'argent et de temps Il vous faudra une lampe aux propriétés horticoles, c est à dire une lampe caractérisée par des longueurs d’ondes utiles à la photosynthèse. Les principaux types d'éclairages adaptés pour cultiver du cannabis sont les leds, les MH et HPS (ainsi que ses variantes hybrides), les lampes fluo-compactes (CFL), les lampes à économie d'énergie, les tubes fluorescents, les turbo-néons et pour finir les lampes plasma. Les critères à prendre en compte pour le choix de la/des lampe(s) : La température de couleur: Exprimée en K° (kelvin). Une ampoule de moins de 5 500 K° aura un rendu dans les rouge, tandis qu'a plus de 5 500 K° , elle aura un rendu bleu. En clair, c'est la couleur que produit l'ampoule. La flux lumineux et la puissance (W) :Le flux lumineux est la quantité de lumière perçue par l'oeil humain, elle est exprimée en lumens. Elle permet de définir le rendement d'une source lumineuse, exprimé en lumen/watt. Ainsi que l'éclairement lumineux exprimé en lux ou lumen/cm2. Permet de délimiter l'espace couvert par la lampe entre autre. Pour quel stade : semis, croissance, floraison. la surface de culture a éclairer : en gros la surface au sol éclairée. LE TYPE DE SUPPORT Pour cela 3 choix de base s'offrent à vous : la culture en terre, en coco ou en hydro. Si vous débutez et que vos moyens sont limités la terre sera la meilleure alternative car c'est celle qui requiert le moins d'investissements. En effet vous économiserez sur les engrais en début de cycle car les éléments nutritifs dont la plante a besoin se trouvent déjà dans la terre. La coco est un substrat que vous pourrez utiliser seul ou avec de la terre. Pour l'hydroponie vous aurez besoin d'équipements spécifiques adaptés à la culture hors-sol. LA NUTRITION Quel que soit votre type de culture il va arriver un moment où vos chères plantes vont avoir faim et il vous faudra les nourrir si vous voulez en tirer le maximum. Pour cela il existe des engrais qui apportent les nutriments indispensables au bon développement de la plante, et des additifs pour optimiser les résultats (booster le développement des racines ou la densité des buds, améliorer le gout, etc.....) En termes de nutrition vous aurez le choix entre les engrais minéraux et organiques, chacun ayant leurs avantages et inconvénients. L'une des principales différences se situe dans la vitesse de distribution des nutriments. Dans le cas d'une culture organique les éléments sont distribués lentement dans le substrat, ce qui impose de bien calculer les besoins de la plante dès le départ car une carence en cours de culture serait difficile à rattraper. Les engrais minéraux sont à diffusion rapide et le cultivateur en applique tout au long de la culture en augmentant progressivement les doses. L’inconvénient est qu'en cas de surdose, la diffusion presque instantanée des nutriments va entraîner un sur-engraissage. A cause de cette différence dans la vitesse de diffusion des nutriments il est généralement conseillé de ne pas mélanger les deux types d'engrais au cours d'une même culture. La culture organique du cannabis en terre est très développée, de nombreuses méthodes existent. Il existe également des cultures hydroponiques organiques. Cette méthode est appelée de la Bioponie (contraction de biologique et hydroponie). AUTRES ACCESSOIRES Thermomètre et hygromètre pour mesurer la température et le taux d'humidité. Seringue/pipette/verre doseur pour le dosage des engrais. Testeur de pH (facultatif en terre). Testeur d'EC (facultatif en terre et inutile avec des engrais organique). Gaine normal ou insonorisée afin de relier le filtre à charbon à l extracteur. Programmateur afin de régler les cycles lumineux. Des pots et soucoupes, selon la technique de culture choisie OPTIMISER LES DÉPENSES DU BUDGET "MATOS" Lorsque l'on commence on n'a pas forcement le budget pour investir d'un coup dans du matériel haut de gamme. Heureusement il existe des alternatives et il est aussi possible d'étaler certains achats sur 2 mois car la plante n'a pas les mêmes besoins selon son stade de développement. Attention toutefois à faire des économies malines et à ne pas se priver de l'essentiel. Les engrais : Si vous choisissez de cultiver en terre vous pourrez étaler l'achat de vos engrais et additifs sur 2 mois. Le premier mois vous pourrez choisir d'acheter un booster racinaire mais ce n'est pas obligatoire. Si vous utilisez de la terre de qualité tous les éléments dont la plante a besoin au début de son cycle de vie s'y trouvent déjà. Vous pourrez ainsi attendre le deuxième mois pour acheter les engrais et additifs de floraison. Le ballast : Pour votre culture sous MG et HPS 2 types de ballasts s'offrent à vous, électronique et magnétique. La différence de prix entre les 2 est considérable. Si vous débutez en culture intérieur et que votre budget est serré un ballast ETI fera parfaitement l'affaire. La seule "contrainte" avec ces ballasts est l'importance de bien faire les branchements afin d'assurer 100% de sécurité à l'installation. Pas besoin de sortir de St Cyr pour savoir brancher 4 fils dans les bons trous (on vous dit même comment faire sur le forum si vous voulez ^^), il suffit d’être un peu sérieux et concentré 2 min Ces ballasts sont fiables, surs et tiennent très bien dans la durée. Le filtre à charbon : Dans la majorité des cas vous pourrez attendre le deuxième mois pour acheter le filtre à charbon car les plants de cannabis commencent véritablement à sentir à partir du milieu du stretch. Toutefois certaines variétés sentent déjà fort dès le début de croissance, il sera préférable de vous renseigner un peu sur la variété auprès d'autres growers afin de choisir une variété peu odorante, au moins pendant la croissance et le début de floraison. NE PAS FAIRE Économiser sur l'extraction en prenant un extracteur avec une trop petite capacité. La durée de vie d'un extracteur est de 5 à 8 ans, c'est un achat que vous aurez largement le temps de rentabiliser ! Faire l'impasse sur le filtre à charbon : A moins que vous ne viviez complètement reclus dans 1 coin sans voisin à 1 km à la ronde, vous aurez besoin de vous équiper d'un filtre à charbon pendant la floraison. Le cannabis est une plante qui sent fort et dont l'odeur est bien connue des jeunes et des moins jeunes. Elle attire ceux qui l'aiment un peu trop et qui seraient tenté de vous voler, ainsi que ceux qui disent ne pas l'aimer et qui pourrait vous envoyer devant le juge pour ça... Économiser sur le terreau en achetant du terreau de supermarché : Sauf si vous êtes déjà connaisseur en horticulture et que vous savez faire les amendements qui rendront la terre adaptée à la culture du cannabis, veillez à acheter un terreau d'une marque spécialisée pour la culture du Cannabis. EXEMPLES DE CONFIGURATION DE BASE Voici deux listes pour des configurations de box, l'une pour une culture en terre et l'autre en hydro, modifiables selon les goûts et le budget. A noter que la culture en coco nécessite l'utilisation de testeurs d'EC et de PH . Première installation en terre Box 120x120x200cm Éclairage 600W HPS/MH + ballast Câbles de branchement + prise (si ballast premier prix) Extracteur 700M3/h Ventilation : 3 sunoms ou un gros ventilateur de 45 cm Filtre à charbon 750M3/h 10 pots 0,50l + soucoupes 10 pots 3L + soucoupes 10 pots 6L + soucoupes Engrais et additifs spécifiques Thermomètre/hygromètre Gaine normale ou insonorisée Pipette/seringue Substrat : terre ou coco 60L Programmateur Première installation en hydroponie Box 120x120x200cm Éclairage 600W HPS/MH + ballast Câbles de branchement + prise (si ballast premier prix) Extracteur 700M3/h Ventilation : 2 sunoms + un gros ventilateur de 45 cm Filtre à charbon 750M3/h 1 système hydroponique type wilma ou growtank ou autre billes d'argile ou LDR ou autre selon le système hydroponique choisit testeurs PH et EC Engrais et additifs spécifiques Thermomètre/hygromètre Gaine normale ou insonorisée Pipette/seringue Programmateur Maintenant que vous avez tous les renseignements de base pour faire votre placard il ne reste plus qu'à planter vos graines Bon grow ! Vous avez une question ? Posez la ici Vous avez remarqué une erreur dans le guide ou vous voulez nous proposer de l'améliorer ? Cliquez ici pour informer l'équipe Article rédigé par Bibi88 et Luzshine
En savoir plusLes bases de la culture hydroponique
La culture hydroponique, c'est l'art de faire pousser des plantes en dehors de la terre grâce à une solution nutritive. Les premières traces de culture hors-sol naturel apparaissent avec les jardins suspendus de Babylone, bien que ceux-ci s'apparenteraient plus à de l'aquaponie qu'à de l'hydroponie, la différence se faisant sur l'apport de nutriments. L'hydroponie est à mon sens la culture la plus simple si l'on respecte les bases. Je vois direct les pseudos puristes se lever sur les bancs pour me contredire, me huer, me jeter des pierres etc.... MAIS, car il y un mais, j'ai des arguments pour étayer mes dires : En terre on ne sait jamais ce que la plante a consommé ou non. Au final, il est dur de savoir ce que contient notre substrat à un moment donné. En terre, quand un problème de sur-engraissage ou sous-engraissage se produit il faut plusieurs jours à la plante pour s'en remettre. Autant en croissance ce n'est pas dérangeant, mais en floraison une journée de perdue c'est une journée de perdue En cas de souci en hydro pas de prise de tête ! On change la soupe et ça repart en 24h00. Après tout dépend du type de système, un WILMA vous offrira plus de marge de manœuvre qu'un AERO . En hydro tout peut aller très vite dans le bien comme dans le mal. Les plantes poussent plus vite en hydro. Les plants de cannabis développent moins de feuillage et plus de Buds. A part les premiers jours, il est dur voir quasi impossible de faire un sur-arrosage en hydro. I - Les bases L'hydro c'est simple comme bonjour, il suffit juste d'assimiler et de surveiller trois valeurs assez simples : le PH, l'ec et la température de l'eau .................................Naaaann ne partez pas en courant ....vous verrez c est archi simple et ces valeurs vont devenir vos meilleures amies Le pH : Je ne vais pas y revenir vu qu'un chapitre traite déjà du sujet. Je préciserai juste que les valeurs optimales diffèrent entre la terre et l'hydro. En hydro le ph doit être compris entre 5,3 et 6,5. Il est recommandé de commencer à 5,5 en croissance et on augmente progressivement pour atteindre 6,5 en fin de floraison. Ceci afin de suivre au mieux la plage des éléments assimilables en fonction de l'âge des plantes. Vous pouvez aussi régler le ph à 5,7 tout au long de la culture, ça marche aussi. L'EC: L'éléctro-conductivité correspond au taux de sels minéraux dans l'eau, et parmi ces sels il y a des nutriments dont nos plantes sont friandes. L'eau du robinet contient déjà un peu de sels et en ajoutant vos engrais minéraux qui contiennent des nutriments (N,P,K,etc...) le taux de sels, et donc l'EC, augmente. Pour simplifier au max, l'EC c'est le taux de nourriture contenu dans votre eau tout simplement. Le fait de mesurer l'éléctro-conductivité de la solution nutritive tout au long de la culture permet de vérifier la consommation de nos toutounes et d'ajuster les doses selon si elles mangent beaucoup ou pas, ni plus ni moins . Un exemple qui va vous aider à cerner l EC : On est lundi, il est l heure de remplir votre cuve , vous y versez 50 l d eau, plongez votre testeur d 'EC dedans et il vous indique Zéro d EC. Vous prenez vos engrais, mettez les doses préconisées, vous mélangez bien, plongez votre testeur dans votre bouillon et là il vous indique : Cas numéro 1 : Vous avez une donc un EC de 1 le lundi, vous revenez quelques jours après, le niveau de la solution a baissé, vous plongez le testeur et la il vous indique 0,5 d'EC. C'est le signe que vos plantes ont faim car elles ont consommé plus d engrais que d eau. On rajoute donc une solution plus chargé en engrais afin de faire monter l'EC a 1,3 (attention de forte température de l air et de l'eau peuvent entraîner une évaporation de l eau jouant donc sur l'EC). Cas numéro 2 : Vous avez une donc un EC de 1 le lundi, vous revenez quelques jours après, le niveau de la solution a baissé, vous plongez le testeur et la il vous indique 1,5 d'EC. C'est le signe que vos plantes sont en sur-engraissage car elles ont consommé plus d eau que de nutriment. On rajoute une solution moins charge en ec afin d atteindre une valeur de 0,7. cas numéro 3 : Vous avez donc un EC de 1 le lundi, vous revenez quelques jours après le niveau de la solution a baissé, vous plongez le testeur et la il vous indique 1 d'EC. C'est signe que vous avez composé la soupe parfaite au besoin de vos fifilles, vous rajoutez donc la mème solution afin de revenir a la même valeur une fois la cuve remplie. Pour mesurer ces valeurs il existe différents types de testeurs PH et EC. Ci-contre des testeurs "stylos" de la marque Hanna. Petite note sur l'eau du robinet : L'eau du robinet aura une EC différente selon l'endroit où nous nous trouvons. Des débats existent à ce sujet, certains growers le prennent en compte et d autres pas. Dans un premier temps je vous conseille quand même d'en tenir compte car au final cette EC de base dans votre eau du robinet représente aussi des éléments dissous pouvant être assimilables (nitrates, calcium etc). Il influe sur lEC final et cela peut entraîner un risque important de sur-engraissage et d'accumulation de sels dans le substrat. Si votre eau est trop dure (EC > 0.5), mélanger celle-ci avec de l’eau osmosée ou déminéralisée afin de réduire l'EC autour de 0.3/0.4. Cela vous donnera une de marge pour ajouter de l’engrais Par contre, si vos engrais sont prévus pour tourner avec une eau dure ( c'est à dire qu'ils sont faiblement dosés en calcium) et que vous mélangez votre eau du robinet avec de l'eau déminéralisée (EC à 0.0) il faudra soit faire un mélange 2/3 d'eau osmosée pour 1/3 eau du robinet (+ ou - selon la dureté de l'eau de départ), soit compléter avec des sels d'Epsom ou du Calcimag. La température du bouillon : La température de l'eau doit être comprise entre 15° et 24°C, mais une solution entre 15 et 18°C contient plus d'oxygène qu'une eau à 24°C. Surtout cela permet de limiter l'évaporation de l'eau et donc l'augmentation de l’humidité ambiante du placo. ASTUCE : Au début de la croissance (phase de germination et juste après la transplantation des semis) régler les cycles d'irrigation sur 15min ON/15min OFF (il est possible d'augmenter le temps off selon les systèmes) pendant 1 quinzaine de jours afin de favoriser le développement racinaire. II - Quel système pour la culture du cannabis en hydro ? Les systèmes avec pompe de type circuit ouvert fermé Ces systèmes réutilisent en boucle la même solution d'arrosage. Le NFT : NUTRIENT FILM TECHNIQUE Consiste à mettre les plantes sur un plateau sur lequel de l'eau s'écoule. L'eau arrive d'un coté grâce à une pompe et retombe dans la cuve située de l'autre coté. Les plantes, souvent placées dans des cubes de laine de roche, absorbent par les racines de l'eau qui s'écoule sous la forme d'un film fin (d'où le nom de ce système). Le système est communément vendu sous le nom de GT : Grow Tank Le SYSTÈME GOUTTE-A-GOUTTE Consiste à mettre les plantes dans des pots contenant un substrat type bille d'argile, roche volcanique ou autre, posés sur un plateau et à les arroser par le dessus grâce a des goutteurs. Il ne faut surtout pas oublier de tamponner les billes utilisées sous peine de voir le pH faire le yoyo et d'être obligé de le régler tous les jours. Pour tamponner des billes il suffit de les verser dans une cuve, de recouvrir d'eau et d'ajuster le ph à 5,5 sur plusieurs jours. Revenir régulièrement afin de contrôler le pH et le réajuster si nécessaire. Continuer jusqu'à ce que la valeur reste à 5,5 pendant plusieurs heures. Une vidéo intéressante qui vous montre parfaitement le fonctionnement d'un système goutte-à-goutte type Wilma LA TABLE A MARÉES Consiste à mettre les plantes en pot posées sur un plateau qui peut contenir 5 à 10 cm de hauteur de solution nutritive et qui fonctionne, comme sont nom l'indique, sur le principe d'une marée. Lorsque la pompe se met en marche le plateau se rempli de la solution nutritive et quand la pompe se coupe l'eau repart dans la cuve laissant les racines sans irrigation jusqu'au prochain cycle. (Si vous comprenez l'anglais je vous recommande cette vidéo intéressante qui vous montre parfaitement Le fonctionnement d'une table à marée.) LES SYSTÈMES AÉROPONIQUES HAUTE ET BASSE PRESSION Consiste à maintenir les racines en suspension dans une cuve fermée où elles seront aspergées d'eau. Ce système ne requiert pas de support de culture. La différence entre la basse et la haute pression se fait au niveau de l'irrigation. En basse pression les racines sont souvent arrosées par une sorte de petit gicleur qui crachera grossièrement de l'eau. Sur un système à haute pression la taille des gouttes d'eau est très importante car la solution nutritive est pulvérisée sous forme de brouillard grâce à sa pompe haute pression. Elle est directement assimilée par les racines et quasiment rien ne retombe. C'est là que toute la différence se fait. C 'est un très bon système qui permet de voir son réseau racinaire comme aucun autre système ne le permet à part la table à marée, mais en cas de soucis c'est celui qui pardonne le moins. Par exemple au niveau température de l'eau ou en cas de panne de la pompe car les racines sont directement à l'air libre. Elles sécheront plus rapidement que sur les autre système et la plante mourra. Le DWC : DEEP WATER CULTURE OU BUBBLER Consiste à laisser les racines des plantes baigner dans une solution oxygénée en continue grâce au bulleur. Si vous parlez anglais il existe une vidéo intéressante qui vous montre parfaitement le fonctionnement du Bubbler Les systèmes avec pompe de type circuit ouvert C'est à dire les systèmes où la solution nutritive ne passe qu'une fois et qui ne retombe pas dans la cuve servant à l'irrigation. En générale cette solution part directement à la poubelle. Le DTW : DRAIN TO WASTE Est la meilleur façon de cultiver la coco, celle qui donne le meilleur résultat sans effort C'est le même système que celui des billes d'argile sauf que l'eau qui s'écoule sous les pots part directement aux égouts. Seule de la solution neuve est envoyée aux toutounes. Les systèmes sans pompe dit systèmes passifs L’ARROSAGE MANUEL Tout simplement des plantes en pot même en terre Avouez que là vous êtes bouche bée. D'ailleurs la bioponie s'assimile à la culture hors-sol qui se veut avoir toutes les caractéristiques de la culture bio. LES SYSTÈMES A MÈCHE Ce sont des systèmes où l'irrigation se fait sur le principe de la capillarité. La solution nutritive remonte jusqu'au racine par capillarité via la mèche dont une partie est enfermé dans le substrat du pot où la plante est placée. L'autre coté de la mèche baigne dans le bac contenant la solution. Ce sont des systèmes très fiables du fait qu'il n'y ait aucune pièce susceptible de casser. Voili voilou vous avez maintenant les bases pour arpenter le monde magique de l'hydro . Vous avez une question ? Posez la ici Vous avez remarqué une erreur dans le guide ou vous voulez nous proposer de l'améliorer ? Cliquez ici pour informer l'équipe
En savoir plusFabriquer un liquide THC pour cigarette éléctronique
J’ai profité de mon week-end pour faire du e-liquide THC pour cigarette électronique avec du kief. Je suis vraiment contente du résultat ! Tant au niveau du goût que de l’effet , c’est pourquoi je viens partager avec vous ce guide Note : Je n’étais pas sûre de ce que ça allait donner donc je n’ai pas documenté la réalisation du liquide. Je referai la recette lorsque j’aurai à nouveau récolter assez de kief et je rajouterai les images étape par étape. Matériel : Du propylène glycol (spécial e-liquide, pas les trucs industriels) De la glycérine générale (spécial e-liquide, pas les trucs industriels) Un peu d'arôme concentré pour e-liquide Du kief Seringues en plastique Filtres à café non blanchis 1 casserole et 1 récipient pour faire 1 bain-marie Pour les proportions je me suis inspirée d’une vidéo trouvée sur Youtube. L’auteur recommande 1gr de kief pour 8ml de PG+VG. Au final j’ai un effet correct même si assez light pour mon goût. Prochain coup j'augmenterai un peu la proportion de kief, mais je trouve que pour essayer une première fois ce sont de bonnes proportions, ni trop fort ni trop léger. Par contre c’est galère de ne travailler que sur 8ml de liquide. C’est ce que j’ai fait car j’avais peu de matière pour ce test mais si vous avez 5g de kief ça vous fait 40ml de e-liquide, c’est déjà plus facile à mélanger Pour les proportions de la VG+PG l’auteur de la vidéo met 50/50. Pour mon goût perso j’ai fait 80% de PG et 20% de VG (et j’ai tapé dans le mile, ça me va super ) Faites bouillir de l’eau dans 1 casserole. Lorsque l’eau boue, baisser le feu et mettre 1 récipient dans l’eau pour faire le bain-marie. Mettre la dose de PG dans le récipient. Incorporer le kief en mélangeant (idéalement avec une spatule en silicone pour accrocher le moins de matière possible avec la spatule). Lorsque le kief est bien mélangé au PG, ajouter la dose de VG et mélanger le tout. Laisser la solution 20 minutes dans le bain marie à feu moyen et mélanger délicatement régulièrement. Bien surveiller que le mélange ne commence pas à faire des bulles et à bouillir car cela entraînerait l'évaporation de la VG+PG et la dégradation rapide du THC. Vous finiriez avec 1 pâte visqueuse et inutilisable (sauf à refaire le procédé mais vous perdez en concentration de THC). Si le liquide commence à bouillir, retirer la casserole du feu et baisser le feu avant de remettre la casserole 1 minute plus tard. Surveiller également l'évaporation de l’eau du bain-marie (le coup classique ) Pendant que la solution est sur le feu vous pouvez couvrir le récipient pour protéger des impuretés et insectes ainsi que pour couvrir les odeurs. Toutefois cela fera chauffer votre solution plus vite, vous devrez être particulièrement vigilant à surveiller que la solution ne boue pas. Retirer la casserole du feu pendant 1 minutes toutes les 20 minutes. Faire cela pendant 2 à 6h selon votre niveau de patience et votre dispo Lorsque vous avez fini avec la chauffe, et avant de filtrer le liquide, retirer le récipient du bain-marie et ajouter quelques gouttes d'arôme concentré. Bien mélanger à la solution. Personnellement j’adore l’odeur et le goût du kief mais ce n’est pas très discret. Si vous voulez masquer l'odeur il est préférable (mais pas obligatoire pour la recette) d’ajouter un arôme à votre solution. Cet arôme mettra entre 1 à 3 semaines à révéler ses saveurs dans le e-liquide. En proportion j’ai mis 5 gouttes pour 8ml. Mais pour savoir ce qui vous convient le mieux il vous faudra essayer et goûter Préparer votre filtre dans 1 récipient pour recueillir votre e-liquide filtré. Verser la solution dans le filtre et laisser couler. Selon votre dosage la solution sera plus ou moins épaisse et le filtrage sera plus moins long. Patience, patience… Vous pouvez remuer délicatement et régulièrement la solution dans le filtre pour faire bouger le dépôt accumulé au fond et faciliter le filtrage du liquide. Lorsque vous pensez que la grande majorité du liquide a filtré prenez le filtre dans vos doigts, enfermer la pâte restante à l'intérieur du filtre et appuyer pour presser et sortir tout le liquide restant en dehors du filtre. Vous pouvez utiliser des gants pour cette opération salissante pour les mains. Utiliser 1 seringue pour récolter votre e-liquide et le verser plus facilement dans son contenant finale (j’ai vidé et nettoyé une fiole de 10ml de e-liquide acheté dans le commerce pour y mettre ma solution et pouvoir la verser proprement dans l’atomiseur de la cigarette électronique) Le e-liquide est consommable immédiatement dans votre cigarette électronique. Les arômes mettront entre 5 à 21 jours à se faire sentir. Attention : Faire chauffer du cannabis, ou extraits de cannabis, dégage de fortes odeurs qui voyagent ! Pensez à faire le nécessaire pour couvrir les odeurs en cas de voisinage proche PS : J’ai acheté le matos e-liquide ici. Je recommande ce site car prix correct, choix du conditionnement de 115ml à 5l pour la VG et PG, grand choix d’arômes et livraison rapide. Commandé jeudi soir, reçu samedi matin !!
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